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CFRIES
15 mars 2006

Quant deux Kogan peuvent en cacher un troisième...

Source : Russia Intelligence
Date : 15.03.2006


Affaire Noga

Rebondissements inattendus ces derniers jours autour de l'affaire
Noga que Russia Intelligence suit avec attention. Nous révélions
notamment dans notre derniére édition que les banques créditrices de
Nessim Gaon, et notamment...

Rebondissements inattendus ces derniers jours autour de l'affaire
Noga que Russia Intelligence suit avec attention (N° 24 du 15
décembre et 28 du 2 mars). Nous révélions notamment dans notre
derniére édition que les banques créditrices de Nessim Gaon, et
notamment BNP-Paribas, le Crédit Lyonnais et la Banque Cantonale de
Genève avaient revendu une partie de leurs créances sur l'homme
d'affaires israélien (environ 70 millions de dollars) au banquier
russe de Saint-Pétersbourg Vladimir Kogan, actuellement vice-
président de l'Agence fédérale à la construction (Rostroï) et dont
le nom a été prononcé pour devenir vice-premier ministre du
gouvernement de Mikhaïl Fradkov (Russia Intelligence n°28 du 2
mars).
Cette information a été reprise largement par la presse russe la
semaine derniére et a entraîné un étrange imbroglio. Contacté par
les média russes, Nessim Gaon a d'abord confirmé l'information selon
laquelle Vladimir Kogan était bien l'acquéreur desdites créances.
Puis, quelques heures plus tard, il affirme qu'il s'agit en réalité
d'Alexandre Kogan. Ce dernier, de nationalité américaine mais natif
de la ville de Tomsk en Sibérie aurait été l'un des collaborateurs
officieux de Mikhaï Kassianov lorsque ce dernier était ministre des
Finances, proche de l'un des amis de Kassianov, Sergei Kolotukhin,
actuellement objet de poursuites judiciaires en Russie.
Répondant aux questions des journalistes, Alexandre Kogan s'est
présenté comme un "spécialiste" de la gestion de la dette extérieure
de la Russie, ce qui ne l'a pas empêché de confondre le rachat de
créances aux trois banques sus nommées et le réglement du conflit
financier entre la Fédération de Russie et Nessim Gaon, une méprise
plutôt étonnante de la part d'un "spécialiste". Plus étrange encore,
Vladimir Kogan décidait de sortir du silence quelques jours plus
tard et indiquait que l'acheteur des créances bancaires était un
autre Kogan, Igor, patron d'une obscure banque moscovite, Ogrexbank,
lequel s'empressait de démentir tout en regrettant de n'avoir pas
été associé à "l'affaire".
Difficile d'y voir clair dans un dossier qui se complexifie à vue
d'œil. Néanmoins un certain nombre de précisions s'imposent, à la
fois sur le fond du conflit mais aussi sur cette surprenante
multiplication des Kogan. Selon nos sources, l'implication de
Vladimir Kogan, qui a longtemps régné sur la banque pétersbourgeoise
(Promstroïbank et Bank Sankt Peterburg) dans le dossier Noga serait
réelle. L'afflux de Kogan sur le dossier n'est pas une gêne pour
lui, bien au contraire car cela permet de brouiller les pistes,
selon une méthode largement éprouvée dans la vie des affaires en
Russie (l'un des grands classiques des années Eltsine était
notamment de créer plusieurs sociétés, russes et off shore mais
portant toutes le même nom).

La suite :
http://www.russia-intelligence.fr/archives/news000129b2.asp

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