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CFRIES
28 juillet 2006

Russie : parer à la pénurie d'hôtels deux-trois étoiles

La plupart des touristes viennent en Russie dans le cadre de voyages organisés. Pour ceux qui s'y rendent seuls, trouver un hôtel à un prix raisonnable, moins de 70 euros, est devenu impossible à Moscou. Sans compter qu'un quart seulement des établissements répondent aux normes internationales.

La catégorie des deux-trois étoiles est pratiquement absente avec la fermeture des monstres soviétiques comme le Rossia - le plus grand hôtel en Europe, 2722 chambres face au Kremlin -, mais aussi le Minsk, l'Intourist, le Sport ou encore le Moskva. Associés à l'époque soviétique, considérés comme trop vétustes et sans confort, ces établissements en cours de démolition seront remplacés par des hôtels de luxe. "Tant que le marché des quatre-cinq étoiles ne sera pas saturé, le développement des catégories inférieures ne se fera pas", note Guennadi Lamchine. Le directeur de l'association des hôtels de Russie fait référence à l'importante clientèle d'hommes d'affaires et aux grosses fortunes que brasse la capitale.


Le taux d'occupation des hôtels est en permanence au maximum. Il existe même des agences dont le rôle est de mettre la main sur une chambre dès qu'elle se libère pour la relouer ensuite, parfois à un tarif inférieur, mais selon une combine établie avec l'hôtel. Les ambassades et entreprises étrangères y font appel.

La demande est telle que même les hôtels les moins chers, pour peu qu'ils soient dans le centre, affichent 80 euros la nuit. La location d'appartements se développe. Les prix restent les mêmes (à partir de 80 euros pour un studio), mais la chance d'y trouver une place est plus grande. Les réservations s'effectuent via Internet. Certains sites, comme www.hofa.ru, celui de l'HOFA ou www.fortdeluxe.ru jouissent d'une bonne réputation et répondent en anglais. Prudence toutefois, car la demande est telle que l'on trouve de tout. Des petits propriétaires s'unissent parfois sur un site Internet, mais sans avoir enregistré officiellement leur association, avec le risque de se dégager de toute responsabilité une fois signée la location. Les petits hôtels, en plein centre et avec un accueil familial sont très rares. Pour loger à Svertchok, par exemple, il faut réserver à l'avance.

Se méfier, dans les gares, des offres racoleuses : les chambres à louer chez les particuliers sont souvent éloignées et sales. Le logement chez l'habitant demeure quasi inexistant quand il n'est pas sur recommandation.

Madeleine Vatel
Article paru dans l'édition du 28.07.06

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